Dyslexie
A peu près 10 à 12% de la population est incapable d’étudier et de lire d’une façon convenable à cause de problèmes de sensibilité à la lumière.
- La dyslexie est un problème compliqué parce que personne ne sait exactement.
- La "maladie" va de l'inversion de textes et de chiffres à l'incapacité de compréhension (maladie d'Irlen).
- Il n'existe pas de test de performances visuels et médicaux standardisés face à ce problème.
- Depuis toujours l'éducation nationale oscille pour l'apprentissage de la lecture entre la méthode syllabique et la méthode globale , cela résume un peu le problème.
o Dans un cas la lecture se fait son pas son, donc très précise, mais plus longue, demandant une bonne amétropie.
o L'autre méthode est globale et fait appel à la mémoire, mais peut entraîner des approximations aléatoires en cas de troubles visuels.
Pour ce qui est de la partie optique, que pouvons-nous apporter pour améliorer le confort des dyslexiques?
Si le problème est visuel:
- Amétropie :
o Une mauvaise mise au point sur la rétine (myopie, hypermétropie ou astigmatisme), oblige une accommodation plus ou moins énergivore.
o C'est là où l'opticien peut vraiment montrer son savoir-faire.
- Convergence :
o Un défaut de convergence est souvent la cause d'asthénopie d' accommodation.
o L'opticien peut améliorer cela avec des prismes de compensation.
o L'orthoptiste peut faire travailler l’œil.
- Le syndrome des yeux secs :
o Sensibilité à la lumière, au vent, au froid, à la fumée, etc.
o Fatigue visuelle.
L’ophtalmologue peut prescrire des médicaments.
L'opticien peut adapter une lunette à chambre humide ou dite sur-lunette "Google"
- Déficit visuel :
o Ce sont toutes les pathologies visuelles non corrigeables.
o L’ophtalmologue, l'opticien ou l'orthoptiste peuvent proposer :
Un filtre augmentant les contrastes.
Un filtre pour faire baisser la fatigue visuelle.
Un filtre pour atténuer ou corriger la source du trouble.
Une règle loupe avec guide ligne pour faire converger la vue sur une zone.
Favoriser les aides visuelles plutôt sténopéiques (diminuer la zone de champs visuel et diminuer la tâche de diffraction).
- Si le problème est neurologique :
o On peut baisser le trouble en coupant les longueurs d'ondes s'approchant du rouge, ce qui rend l'image plus plate, plus reposante.
Comment marche un filtre: un filtre coupe les longueurs d'ondes vers le bleu, vers le rouge ou mixte. La couleur du filtre est la moyenne des rayons restants (l'intégrale de la courbe).
Les teintes vertes "turquoises" sont particulièrement intéressantes parce ce qu'elles préservent un maximum de cycle circadien en coupant les bleus et les rouges.
Les teintes roses coupent plus les bleus et aplatissent parfaitement l'image en gardant une bonne luminosité.
Les teintes bleues déplacent le spectre vers les bleus, et conviennent le mieux pour les problèmes neurologiques plus invasifs.